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Comme vous le savez, la semaine qui s’achève a une nouvelle fois été d’une grande intensité. A 100 jours du scrutin, le retrait de Joe Biden a renversé la table et (presque) remis les compteurs à zéro. Une seconde campagne débute chez les démocrates avec Kamala Harris à sa tête qui semble en mesure de rattraper le retard accumulé jusqu’ici sur Donald Trump, si l’on en croit les premiers sondages disponibles. Peut-elle gagner? J’ai tenté de répondre à la question du moment dans mon dernier billet.
L’intérêt pour cette élection s’est donc immédiatement accru chez les observateurs du monde entier mais aussi chez les électeurs américains qui, en majorité, ne voulaient pas du duel entre le président actuel et l’ancien. Si l’on ne manquait pas d’événements exceptionnels jusqu’ici - condamnation pénale, décisions judiciaires, débat aux conséquences inédites, tentative d’assassinat - il faut bien avouer tout de même qu’un sentiment de lassitude ou de dépit s’était installé, ce qui n’est généralement pas un bon signal en terme de mobilisation. Raison pour laquelle il faut souligner l’aspect positif des derniers jours qui ont permis de mettre un terme à trois semaines peu glorieuses d’un point de vue humain. Impossible en effet de se réjouir d’une campagne tournant autour d’une fusillade visant un candidat et des capacités cognitives d’un autre lorsque l’on aime profondément la politique.
Les prochaines semaines s’annoncent désormais plus intéressantes. Côté démocrate, Kamala Harris va rendre public prochainement le nom de son colistier et recevoir l’adoubement officiel de son parti lors de la convention qui se tiendra à Chicago du 19 ou 22 août prochain. Côté républicain, Donald Trump va devoir adapter (ou pas) sa stratégie et limiter les conséquences de la hype (temporaire?) qui entoure son nouvel adversaire. Suivront ensuite les débats, les meetings, le lancement du vote par anticipation etc.
Nous entrons donc peut-être dans le dernier grand virage de cette campagne inédite qui précède la dernière ligne droite avant l’arrivée programmée au 5 novembre. Il va ainsi falloir être vigilant et observer de près les actions de chaque camp car la période à venir est celle où tout se joue ou presque.
De mon côté c’est aussi le moment de faire un premier bilan. Tout d’abord je souhaite vous remercier de l’intérêt que vous accordez à mon travail. Vous êtes aujourd’hui un peu plus de 750 abonnés à cette newsletter et presque 30000 à suivre mes publications quotidiennes sur X (anciennement Twitter). Une petite dizaine d’entre vous m’a aussi offert un ou plusieurs “cafés” via Buymeacoffee ce qui, bien évidemment, me touche particulièrement.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, les opportunités d’écrire pour des médias n’ont jamais été aussi limitées malgré une campagne électorale américaine hors norme. Difficile d’expliquer précisément pourquoi, mais cela me conforte dans le choix de bâtir - via Substack - un média personnel et indépendant des aléas des rédactions ou de l’actualité française.
Ce court billet est donc le douzième depuis le lancement de ce site il y a un peu moins de deux mois. Le rythme me paraît correct et bien correspondre à celui de l’actualité politique américaine. Il est probable qu’il en soit ainsi pour les 100 prochains jours (et après). En espérant que cela vous convienne.
C’est tout pour aujourd’hui. On se retrouve très vite pour un nouvel épisode de cette newsletter et si ce n’est pas encore fait n’hésitez pas à vous abonner gratuitement pour recevoir directement mon travail sur votre boite mail. Pensez ensuite à vérifier vos spams!