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Candidat indépendant à la présidentielle américaine et figure de la complosphère antivax, Robert Kennedy Jr - fils de l’ancien ministre de la Justice Robert Kennedy et neveu de l’ancien président John F. Kennedy - voit sa campagne prendre l’eau de toute part.
Un temps considéré comme le potentiel successeur de Ross Perot, milliardaire conservateur qui avait réussi l’exploit de rassembler près de 19% des électeurs face à Bill Clinton et George HW Bush en 1992, le démocrate devenu indépendant n’est finalement qu’un candidat hors grands partis comme un autre. En effet, les intentions de vote en sa faveur ont fondu comme neige au soleil et les difficultés financières se sont accumulées.
Mais c’est l’entrée de Kamala Harris dans la course qui semble avoir remis sérieusement en question son ambition d’aller jusqu’au bout. Passé de plus de 8% à moins de 5% en moyenne dans les sondages après le changement de candidat démocrate, ce Kennedy pas comme les autres pourrait finalement se décider à laisser sa place et apporter son soutien à Donald Trump. C’est en tout cas ce qu’a laissé entendre récemment sa colistière Nicole Shanahan lors d’une interview pour le podcast Impact Theory: « Nous étudions deux options. La première est de rester dans la course et de former un nouveau parti mais nous courons le risque d’une présidence de Kamala Harris parce que nous attirons plus de votes du camp Trump. Ou alors nous nous retirons et joignons nos forces à Donald Trump ».
Chouchouté par Fox News, Elon Musk et plusieurs financiers conservateurs lors de son entrée en campagne en tant qu’indépendant - avec l’espoir qu’il handicape Joe Biden - Robert Kennedy Jr est désormais plus un boulet qu’un atout pour le camp MAGA. Ce qu’a bien compris l’ancien président qui s’est dit ouvert à l’idée de lui offrir un rôle dans son administration peu après avoir eu vent des déclarations de celle qui l’accompagne dans cette aventure électorale quelque peu troublante. Il n’est donc pas à exclure que nous apprenions sous peu qu’un Kennedy appelle à faire barrage à la candidate du parti de ses aînés. Rendez-vous compte!
S’il vient à franchir le Rubicon, sa famille - à qui décidément rien n’est épargné - sera à nouveau obligée de dénoncer publiquement son choix. Comme elle l’a fait après ses sorties complotistes ou encore sa déclaration de candidature à la présidence.
Quelle campagne les amis…
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